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Dernière chance!

Vous n'avez pas compris pourquoi les composantes d'un vecteur de l'espace cristallographique sont entières ?

Reprenons les choses au début, je vous laisse encore une chance ...

Il était une fois un vecteur V qui, à partir d'un point origine O, pointait sur un noeud. En exprimant son équation vectorielle sur la maille primitive on pouvait donc écrire :

V = ua + vb + w c.

abc étaient donc trois translations non coplanaires parmi les plus courtes et l'extrémité de V ne pouvait donc être atteinte que par une combinaison entière de translations primitives.

En utilisant une maille multiple, V s'exprime, par contre, avec des composantes fractionnaires.

Le résultat du calcul d'un produit vectoriel, tel celui que nous venons d'étudier n'a, a priori, aucune chance d'exprimer des composantes entières ou rationnelles puisque les longueurs a, b, c sont des nombres décimaux. Donc le vecteur, résultat du calcul, n'exprime aucun vecteur physique de l'espace cristallographique.

En conclusion, cette géométrie est pleine de trous ! Les cristallographes ne s'intéressent pas à la définition d'une géométrie qui permettrait d'exprimer les coordonnées de n'importe quel point mais uniquement à ceux accessibles par des combinaisons de translations primitives, c'est à dire aux noeuds du réseau cristallin.

Si ceci reste incompréhensible, arrétons là ! Sinon, revenons au problème qui nous préoccupe : comment exprimer ln produit vectoriel?

Pour cela les cristallographes emploient un autre réseau appelé le réseau réciproque.


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Copyright Yves Epelboin, Université P.M. Curie, Paris, France, 1979-1996

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